Le retour à soi-même
Pour moi, Arrimage permet le retour à soi-même, à ses sentiments, à ses intuitions, à une image plus authentique de soi. L’organisme te donne la permission d’exister tout simplement et ceci ouvre un monde de possibilités. On sait très bien que l’image reste souvent superficielle, mais jamais la connaissance de soi ne le sera. L’idée est de s’attacher à quelque chose de fondamental comme le font les enfants.
Un enfant explore, joue, pose des questions, s’amuse, exprime des émotions sans se juger. Le temps passe et il est possible que l’enfant se réduise peu à peu à mesure de l’intégration des discours dominants provenant des figures d’autorité ou des médias qui lui apprennent que son image le limite ou qui lui prescrivent un comportement. Il acquiert que les attentes du groupe sont fixes étant jugé par sa façade. Chez Arrimage, on reconnaît cette réduction et on s’outille pour la dépasser.
Le point de départ de toute situation saine est l’acceptation, qui inclut ce que l’on est et le jugement du groupe. Le point de départ est toujours interne : quels sont les discours que j’ai intégrés et qui limitent mon potentiel? Comment les dépasser et m’exprimer?
Plus que jamais dans l’histoire de l’humanité, les individus produisent une image à laquelle ils sont exposés. On ne comprend encore que très peu tous les impacts du phénomène, mais jusqu’ici les conséquences négatives sont claires. La première est un éloignement de la connaissance juste de soi par cette réduction à son apparence… Et laquelle? Le bon filtre, le bon angle, le meilleur vêtement, les commentaires en ligne, les « likes » et peu à peu le moment présent nous échappe parce qu’on existe dans l’image de la vie plutôt que dans la vie elle-même. Nous sommes les « auteurs-compositeurs-interprètes » d’une image de notre vie. Le sentiment d’être « en orbite autour de soi-même » augmente le risque d’une perception distordue de notre corps (la dysmorphie qui est la route vers beaucoup de pathologies).
Ensuite c’est parfois le sprint vers une autre image : le prochain régime, se remettre à la course, l’abonnement au gym, les vieilles photos de soi, les commentaires des proches, les résolutions qui suivent les excès du temps des Fêtes ou le retour de la saison de la plage. Un jour, tu te réveilles et les simples activités de manger et de s’habiller sont devenues des souffrances. L’attrait de la surface peut finir par nous faire souffrir en profondeur.
Arrimage permet un retour vers soi-même, une réconciliation avec ce que l’on est de manière authentique. L’idée est de retrouver un peu, pas à pas, l’esprit d’un enfant et de réexplorer le monde avec un grand enthousiasme : peu importe notre forme, notre poids ou notre « look ». S’arrimer à quelque chose de solide pour contribuer à la vie en commun.
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