Il se passe quelque chose avec mes jambes.
Jadis potelées au niveau haut de mes cuisses – le niveau normal du gras de cuisses mettons – maintenant, mes jambes sont couvertes d’une masse adipeuse qui étend ses tentacules sur l’entièreté de mes cuisses, et ce, jusqu’à mes genoux. Et que même que je te dirais que mes genoux ont envie d’embarquer solidement dans cette danse du free-for-all du graillon. Ça en prendrait en fait pas beaucoup pour que mes mollets soient aussi comme « HEILLE CE PARTY NOUS SEMBLE NICE ».
Mes jambes sont lourdes, douloureuses, toujours pleines de bleus out of nowhere et ont maintenant une shape étrange faite de graisse principalement. Un amas adipeux prend ben de la place depuis quelques années et je suis comme « OK, mais THE FUCK? »
J’ai même dessiné jadis dans mon carnet de vie – fait de dessins libérateurs – un croquis de mes jambes tout en potelage et au contour incertain, avec l’inscription ça, ce sont mes jambes maintenant et je ne comprends pas pourquoi dans une calligraphie très sophistiquée. Les fioritures de mes écrits ne cachaient pas que je me questionnais sur un solide temps pareil.
Puis un jour, la queen, la déesse, la quintessence de toutes les femmes, c’est-à-dire Julie Artacho, a fait un post d’elle-même en short sur Instagram avec la mention « Si tes jambes ressemblent aux miennes, tu souffres peut-être de lipœdème toi aussi ».
OH.
Bénie soit cette femme avec des réponses à mes questions.
Plus tard, c’est l’autre queen, Guylaine Guay, qui faisait paraître un billet sur sa condition de jambes dans le magazine Véro.
C’est ça.
C’est ça que j’ai.
Récemment, Stéphanie Boulay, du duo les Sœurs Boulay, en faisait également mention dans un post, photographiée en bobettes dans un élan d’émancipation apprécié, pour qu’on sache que ça atteint toutes les shapes.
Fait que c’est quoi ça, cibole, le lipœdème?
Selon l’Internet : Le lipœdème est une affection médicale caractérisée par une accumulation anormale de graisse, principalement dans les membres inférieurs (jambes, cuisses, fesses), et parfois dans les bras. Cette accumulation, souvent symétrique et bilatérale, est progressive et peut entraîner une augmentation disproportionnée du volume des membres. Ben quin crime. Disproportionné est le mot. Je sais pu où mettre mes jambes dans mon linge.
Définition et particularités :
Accumulation anormale de graisse
Contrairement à l’obésité, où la graisse est répartie de manière plus uniforme, le lipœdème se caractérise par un dépôt excessif et désordonné de graisse sous la peau, en particulier dans les membres. J’ai beau être ronde, mes membres inférieurs n’ont actuellement aucun rapport raccord avec ma shape, je t’en passe un papier.
Symptômes
Les symptômes peuvent inclure des sensations de lourdeur, des douleurs au toucher, des ecchymoses facilement et une sensibilité à la pression. OSTI OUI, DRETTE ÇA OUI.
Origine
Le lipœdème est souvent considéré comme une maladie chronique évolutive, avec une composante génétique et hormonale. Bon ben super, han.
Traitement
Le traitement vise à soulager les symptômes et à améliorer la qualité de vie, mais le lipœdème ne peut pas être guéri complètement. Ceci sous-entend : va falloir que tu deales avec, ma belle fille.
En résumé, le lipœdème est une maladie chronique qui se manifeste par une accumulation anormale de graisse dans les membres, souvent accompagnée de douleurs, de sensation de lourdeur et d’ecchymoses faciles.
Fait que c’est ça. L’été s’en vient. Peut-être que tu vas croiser des personnes atteintes de cette condition et que ton regard sera un peu empreint de jugement. Ça se peut. On veut juste que tu comprennes que c’est pas la faute de personne, OK? Peut-être que toi-même, tu vis cette condition un peu handicapante et surtout douloureuse, mais sache que tu n’y es pour rien.
Dans tous les cas, je te souhaite vraiment de quand même vivre ta vie selon ce que la météo apporte. S’il fait 39 degrés moins humidex (ark, imagine), ne t’empêche pas de porter du court. Tu as autant le droit que les autres de dénuder tes petits jambons, OK
Que soient libérés les jambonneaux. Ils souffrent déjà assez de même à longueur d’année, les pauvres. xx
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